Paris pétille ! Voici quelques belles sorties pour y fêter la Saint-Valentin.
Si chez WHITE bIRD, nous soutenons la création en joaillerie, nous sommes aussi très sensibles à la culture et à l’art de vivre à la française. À Paris, où l’on célèbre l’amour depuis toujours, voici quelques sorties qui rendront votre Saint-Valentin 2022 inoubliable.
Un brunch culture au café Lapérouse de l’hôtel de la Marine et la viste de la collection Al Thani
Restauré entre 2017 et 2020 et totalement réaménagé, l’hôtel de la Marine, bâtiment de style Louis XV classé, situé place de la Concorde, accueille la collection d'art de la famille Al Thani, famille régnante du Qatar. Représentative d’un riche éventail de cultures et de civilisations, elle comprend un ensemble exceptionnel d’œuvres d’art de l’Antiquité au XIXème siècle. Au-delà de l’exposition d’œuvres d’art, l’hôtel de la Marine est un lieu prestigieux et inédit de 12 700 mètres carré comprenant une verrière, une cour d’honneur, des salons d'apparat, les appartements privés de l'intendant, et celui de Madame Thierry de Ville d'Avray, l'ancienne galerie des tapisseries du Garde-meuble royal du roi Louis XV et la salle du Centre opérationnel maritime de la Marine, l’endroit est idéal pour flâner.
Avec des espaces de restauration comme le café Lapérouse qui propose un petit déjeuner (26 euros), l’hôtel de la Marine qui accueillera les sièges de la future Fondation pour la mémoire de l'esclavage et de l'Académie de la Marine est véritablement « the place to visit ».
Trésors de la Collection Al Thani
Au coeur de Paris, voir la magnifique exposition Cartier et les arts de l’Islam au MAD
Cette exposition montre les influences des arts de l’Islam sur la production de bijoux et d’objets précieux de la Maison française de haute joaillerie, du début du XXe siècle à nos jours. Plus de 500 pièces – bijoux et objets de la Maison Cartier, chefs-d’œuvre de l’Art islamique, dessins, livres, photographies et documents d’archives – retracent ainsi l’origine de cet intérêt pour les motifs orientaux. Elle revient notamment sur le contexte parisien de l’époque et les figures de Louis et Jacques Cartier, petits-fils du fondateur, qui ont joué un rôle significatif dans la naissance d’un répertoire inépuisable de formes et de techniques de fabrication. Elle témoigne de l’élan esthétique considérable que des arts si variés ont apporté à la joaillerie occidentale en particulier.
Une merveilleuse promenade où le luxe à la française prend corps dans toute sa splendeur.
Une autre exposition qui vaut le détour et dont nous parlons dans un autre article : Galleria Eva Jospin, Musée de la chasse et de la nature
Eva Jospin créée des décors monumentaux en carton qu’elle sculpte, empile, colle, brode pour restituer la fragilité de la nature. Pergola, passage colossal, nymphées et cénotaphe ponctuent les salles d’exposition de l’hôtel de Mongelas, devenu un musée à taille humaine. Évocations de la dentelle, de l’orfèvrerie, de la marqueterie et de la pierre, ses œuvres, parfois dessinées, sont autant de liens entre architecture, nature et curiosités. Partout dans le musée, l’on prend conscience de son talent manuel inouï.
Une émouvante promenade dans un lieu magique et ultra-romantique.
Pour le déjeuner, la nouvelle Epicerie cantine de Kamal Mouzawak : Tawlet
Table d’hôte doublée d’une épicerie libanaise, Tawlet (« table » en libanais, à prononcer towlé) vient d’ouvrir sous l’impulsion de Kamel Mouzawak, dans le 11ème arrondissement de Paris. Le prolifique cuisinier et auteur culinaire déjà à l’initiative du Souk El Tayeb de Beyrouth en 2004, marché de producteurs locaux, a souhaité un lieu de convivialité où l’on se délecte d’une cuisine authentique et d’un savoir-faire perpétuant des racines orientales. Hommage aux femmes qui sont les gardiennes de cette cuisine-maison. On y trouve aussi des plats à emporter à base d’ingrédients de saison. Au programme, une région différente du Liban à l’honneur sur le buffet, chaque jour du mardi au vendredi et le weekend, le Beirut Brunch s'installe. Au rayon épicerie, les produits typiques du souk sont complétés par des épices en collaboration avec des maisons françaises commes les Epices Roellinger.
Des ateliers culinaires complètent ce lieu accueillant et chaleureux à découvrir sans tarder. Vos papilles vous remercieront.
Offrir un bouquet de Stéphane Chapelle !
Épris d’une nature qu’il aime généreuse et un brin sophistiquée, le fleuriste Stéphanie Chapelle s’attache à respecter le rythme de la nature et se fournit en circuit court pour privilégier la qualité des fleurs de saison. Ses compositions florales vivantes et poétiques célèbrent le mariage des couleurs subtiles, l'équilibre des proportions et le juste assemblage des textures. Tout en étant intemporels, ses bouquets laissent une empreinte visuelle forte, réminiscence d’un instant de vie ou d’une émotion partagée.
Artiste de la couleur !
Pour dîner, le restaurant Early June
À deux coups de pagaie du canal Saint-Martin, se trouve une cave à manger naturophile, ouverte du mercredi au dimanche, qui accueille de nouveaux chefs tous les mois. Installé dans les murs écorchés vifs d’une ancienne ancienne perruquerie, le restaurant garantit des plats raffinés accompagnés de vins sélectionnés avec soin.
Une table contemporaine à découvrir d’urgence.
Au Théatre, ne manquez pas « Clara Askill, Prélude et fugue » avec Laetitia Casta au Théâtre du Rond-Point
Accompagnée sur scène par la pianiste Isil Bengi, l'actrice incarne la légendaire pianiste avec un texte de Serge Kribus, dans une mise en scène signée Safy Nebbou. Marquée par la maladie et les deux guerres mondiales, Clara Haskil, née à Bucarest en 1895, est une enfant prodige. Arrachée à sa famille afin de continuer sa formation à Vienne puis à Paris, elle traverse le XXe siècle et ses tourments grâce au piano qui lui apporte l’allègement, la pureté et la délicatesse nécessaires.
Une pièce subtile portée par une sublime actrice en pleine possession de son rôle.
Pour un apéro ou un after,le bar à cocktails : Le Sherry Butt
Pierres de taille nues, comptoir en bois sombre, tabourets industriels, fauteuils en cuir… Dans le bas Marais, entre les quais et la Bastille, ce bar « Brooklyn style » tient le haut du pavé. Premier bébé d’Amaury Guyot, le Sherry Butt est la perfection faite bar : verres conservés au froid, glaçons taillés selon le cocktail et la forme du verre, ingrédients racés de recettes recherchées figurent sur une carte écrite à la craie. Beaucoup de flacons à découvrir et une jolie carte de grignotage.
Trinquer n’a jamais été aussi glamour.